Manège
Sur le manège ils sont allés
sur le manège ils ont tourné
l’un en haut et l’autre en bas
sur de grands chevaux de bois
sur leurs visages il y avait
un pâle soleil déversé
dans leurs cheveux il y avait
le souffle du vent léger

et leur sourire flottait derrière
comme un ruban dans la lumière
leurs yeux riaient
leurs yeux dansaient
quand en montant ils se voyaient

ainsi nos amours s’en vont ils
sur des chevaux de pacotille
et nous tournons sur la musique
sur les battements de nos cœurs
la fête est grande et bucolique
viens mon amour mon âme sœur
nous tournerons à l’infini
la valse tendre de la vie

parfois le manège va trop vite
on veut descendre prendre la fuite
quand le galop est un orage
qui vous piétine de sa rage
adieu mon amour où es tu ?
si beau, si fort et disparu,
déjà je ne t’aperçois plus,
que reste t il du temps d’hier ?
quand nos sourires flottaient derrière
comme un ruban dans la lumière

leurs yeux riaient
leurs yeux dansaient
sur le manège ils sont allés
l’un en haut et l’autre en bas
sur de grands chevaux de bois
sur leurs visages il y avait
un pâle soleil déversé
dans leurs cheveux il y avait
le souffle du vent léger